Interviews / Rachel-Flore Pardo, Cabinet Oplus

Repenser la pratique avec l’IA : la vision de Rachel-Flore Pardo

Entretien avec Rachel-Flore Pardo,

Avocate en droit pénal, numérique et contentieux des affaires, Cabinet Oplus

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Secteur

Droit pénal | Droit du numérique | Contentieux des affaires | Cyberviolences, violences sexistes et sexuelles en ligne

Départements

Pénal – Défense pénale et victimes |

Droit du numérique – RGPD | cybersécurité, e‑réputation |

Contentieux des affaires

Fonctionnalités

Logan Variables | Logan Markup | Base documentaire intelligente | Génération assistée de documents | Confidentialité des données

Rachel-Flore Pardo est avocate au barreau de Paris, diplômée de Sciences Po, de la Sorbonne et de Columbia. Au sein du cabinet Oplus, elle exerce une pratique à la croisée du droit pénal, du numérique et du contentieux des affaires. Très engagée sur les enjeux de cyberviolence, elle défend les victimes d’atteintes en ligne, notamment dans des dossiers mêlant violences sexistes et sexuelles. Cofondatrice de l’ONG Stop Fisha, elle milite activement pour une justice plus protectrice, et intervient régulièrement dans les médias et tribunes publiques.

Dans cet entretien, elle revient sur ce que Logan peut changer dans la pratique des avocats : de la rédaction intelligente des contrats jusqu’à la formation des plus jeunes. Un regard engagé et lucide sur les opportunités de l’intelligence artificielle dans un cabinet en prise avec les enjeux contemporains.

« Logan est un outil novateur qui met l’IA au service des avocats. »

Rachel-Flore Pardo, Avocate en droit pénal, numérique et contentieux des affaires - Cabinet Oplus

Une nouvelle génération d’avocats face à une nouvelle génération d’outils

Rachel-Flore Pardo incarne une génération d’avocates pour qui l’engagement, l’adaptabilité et la maîtrise du numérique sont indissociables de la pratique du droit. Au cabinet Oplus (Olivier Pardo + Associés), elle intervient dans des dossiers complexes mêlant contentieux pénal, affaires, et enjeux technologiques. Confrontée au besoin croissant de produire des documents précis, personnalisés et réactifs, elle perçoit dans Logan une réponse concrète aux exigences de sa pratique.

« Ce qui est génial avec Logan, c’est la facilité avec laquelle on va pouvoir rédiger des contrats à l’avenir. »

Derrière l’apparente simplicité, c’est toute une logique de travail qui se voit transformée. L’utilisation des variables intelligentes permet, selon elle, d’adapter très rapidement des documents existants à des cas spécifiques, sans repartir de zéro. Une avancée qui, dans un environnement rythmé par l’urgence, devient un vrai levier de confort et de rigueur.

« Grâce aux variables, on peut modifier les contrats qu’on a déjà pour les adapter au cas présent. Et ça, c’est quand même assez génial. »

Gagner du temps, transmettre mieux, gérer autrement

Au-delà de la rédaction elle-même, Rachel-Flore Pardo voit dans Logan un outil d’optimisation globale. En allégeant la charge mentale liée à la production documentaire, elle peut recentrer son temps sur ce qui fait la valeur ajoutée de son travail : l’analyse stratégique, la défense et l’écoute de ses clients. Cette efficacité renforcée bénéficie aussi aux jeunes avocats et stagiaires, qui s’initient plus facilement aux bonnes pratiques en s’appuyant sur des modèles préétablis.

« Ça nous permet de monter en efficacité dans la gestion des dossiers. »

L’outil devient alors un vecteur de transmission. Il ne remplace pas l’intuition juridique ni la finesse de l’argumentation : il les structure, il les soutient. Et c’est justement ce tandem entre intelligence humaine et technologie bien pensée qui fait, selon elle, la véritable promesse de Logan.

« Grâce aux modèles qu’on réutilise, on forme peut-être mieux les jeunes collaborateurs à la rédaction des contrats. »

Adopter l’IA sans compromis sur la confidentialité

Comme beaucoup d’avocats, Rachel-Flore Pardo n’est pas naïve face aux enjeux que pose l’intelligence artificielle, en particulier en matière de confidentialité. La gestion de données sensibles est au cœur de son activité, notamment lorsqu’elle intervient pour des victimes de cyberviolences ou dans des affaires pénales complexes. Mais c’est justement sur ce point qu’elle a été convaincue.

« La limite à ça quand on est avocat, c’est les inquiétudes qu’on a sur la confidentialité… et ce à quoi Logan a parfaitement répondu. »

En assurant une parfaite confidentialité des données, Logan apporte une réponse technique et éthique à un enjeu fondamental. Pour Rachel-Flore, c’est un signal fort : celui qu’un outil d’IA peut s’intégrer pleinement dans la pratique des avocats, à condition d’avoir été conçu avec leurs impératifs à l’esprit.

L’IA, levier d’évolution pour toute la profession

Rachel‑Flore Pardo voit dans Logan plus qu’un simple outil : un véritable levier d’évolution pour la profession d’avocat. Elle insiste sur la nécessité d’embrasser cette transformation plutôt que de la subir.

« L’intelligence artificielle est en train de bouleverser nos vies à toutes et tous… aussi la vie des avocats. »

Plutôt que d’opposer technologie et pratique juridique, elle propose une vision complémentaire : l’IA comme accélérateur d’expertise, qui libère du temps et améliore la qualité de transmission au sein des cabinets. Une approche pragmatique, tournée vers l’avenir.

« C’est un virage qu’il faut prendre plutôt que d’y résister. »

Pour elle, Logan incarne cette nouvelle génération d’outils : pensés pour les avocats, respectueux des contraintes du métier, et capables de transformer en profondeur leur manière de travailler.